Wat Chin Pracha Samoson วัดจีนประชาสโมสร
Si le Wat Sothon (วัดโสธร) est le temple attirant le plus de visiteurs à Chachoengsao, d’autres lieux de cultes importants sont disséminés dans cette jolie ville, à l’image du Wat Chin Pracha Samoson.
Il est logé près du fleuve Bang Pakong, au nord-est de l’agglomération, à deux pas d’un marché centenaire nommé Talat Ban Mai Roi Pi (ตลาดบ้านใหม่ ร้อยปี).
Il a aussi pour voisin la fondation Sawang Satthatham (มูลนิธิสว่างศรัทธาธรรม) et le Wat Upai Patikaram (วัดอุภัยภาติการาม).
Le Wat Chin Pracha Samoson est un temple de bouddhisme chinois.
Son nom originel est Wat Leng Hok Yi (วัดเล่งฮกยี่) car c’est un cousin du Wat Leng Nei Yi (วัดเล่งเน่ยยี่) à Bangkok. Ces deux monastères ont été fondés par le même moine, Phra Ajahn Chin Wang Samatiwat (พระอาจารย์จีนวังสสมาธิวัตร). Son diminutif est Sok Heng (สกเห็ง).
Le Wat Chin Pracha Samoson doit son nom au roi Chulalongkorn (Rama V) qui visita le temple en 1907 lors de l’inauguration de la ligne de chemin de fer Bangkok – Chachoengsao.
Semblable par sa disposition au temple de Bangkok ou encore au Wat Mangkon Buppharam (วัดมังกรบุปผาราม) dans la province de Chanthaburi, la première salle met à l’honneur quatre immenses gardiens au regard orageux. Ce sont les Quatre Rois célestes de la culture bouddhique chinoise.
Puis vient le sanctuaire central qui présente dans la pénombre les trois bouddhas principaux.
Le monastère s’étend ensuite via deux allées latérales. Sur les côtés, des salles présentent aussi bien des effigies du Bouddha que des divinités du monde chinois.
Dans une pièce sombre, des récipients transparents contiennent les reliques des principaux disciples du Bouddha, tel Mahā Kassapa.
Le Wat Chin Pracha Samoson se prolonge à l’arrière via une cour dans laquelle trône un imposant bouddha. On aperçoit aussi au loin le bouddha géant de la fondation Sawang Satthatham.
Plus majestueux encore, une pagode chinoise se déploie sur sept niveaux.
Coordonnées GPS : N 13°41’59 E101°5’29