Wat Saen Fang วัดแสนฝาง

Le Wat Saen Fang n’est pas le monastère le plus clinquant, ni le plus facile à trouver à Chiang Mai.

Il est dissimulé le long du boulevard Tha Phae (ถนนท่าแพ), à trois cents mètres environ à l’est des remparts encerclant la vieille ville et en face du Wat Buppharam (วัดบุพพาราม).

De style birman

Vous ne vous apercevrez que dans son enceinte que le Wat Saen Fang abrite un beau stupa. À mon sens, c’est l’un des plus marquants de la ville.

Au-delà de son attrait, sa singularité provient de ses influences architecturales venues de la Birmanie voisine. Par sa forme et son allure, ce Chedi en brique partage effectivement des similitudes avec la célèbre Pagode Shwedagon, à Rangoun.

Au niveau des décorations, la partie supérieure est garnie de céramiques et de dorures sous formes de motifs floraux.

D’autres aspects indiquant cette influence birmane sont les petits chapeaux, appelés “hti”, coiffant les différents sommets de chaque stupa, le principal et les petits sur sa base et son contour.

L’œil avisé appréciera également les niches abritant chacune une effigie du Bouddha.

Elles sont intéressantes dans la mesure où il ne s’agit pas de simples ouvertures creusées à même l’édifice, mais bien des structures indépendantes, placées sur chacun des quatre côtés de la base.

Wat Saen Fang

Stupa iconique du Wat Saen Fang

Niche à la base du stupa

Le Chedi est positionné à l’arrière du Viharn de style Lanna et sa porte finement décorée de bas-reliefs dorés.

Ce Viharn fut édifié en 1878 et porte le nom d’un célèbre souverain de Chiang Mai du XIXe siècle : Phra Viharn Inthawichayanon (พระ​วิหาร​พระเจ้า​อินทวิชยานนท์).

พระ​วิหาร​พระเจ้า​อินทวิชยานนท์

Viharn nommé en l’honneur du souverain Inthawichayanon

Wat Saen Fang

Pour la princesse

Au Wat Saen Fang, vous apprécierez également l’architecture non conventionnelle de l’Ubosot. Il est nommé en l’honneur de la princesse Dara Rasmi (Phra Ubosot Chao Dara Rasmi – พระ​อุโบสถ​เจ้า​ดารารัศมิ), la fille de ce même souverain Inthawichayanon.

Ce hall d’ordination se reconnait à ses fenêtres rouges, son toit supérieur en bois et ses gardiens veillant sur l’entrée, prenant la forme de créatures quasi-humaines aux formes généreuses.

Près de l’Ubosot, la bibliothèque pour les écritures sacrées (Ho Trai – หอไตร), largement surélevée comme il est de tradition, mélange, à l’instar de l’Ubosot, un premier niveau en dur et le travail du bois sur sa partie supérieure.

พระ​อุโบสถ​เจ้า​ดารารัศมิ

Ubosot en l’honneur de la princesse Dara Rasmi

วัดแสนฝาง

Bibliothèque surélevée

Coordonnées GPS: N 18°47’21 E 98°59’55

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