Wat Chetawan Chiang Mai วัดเชตวัน เชียงใหม่
La ville de Chiang Mai ayant été sous contrôle birman au cours de son histoire, il n’est dès lors pas étonnant que certains temples attestent de cette influence.
Le Wat Chetawan est l’un de ceux-là.
Il est situé discrètement au milieu d’habitations, à quelques dizaines de mètres à l’est des remparts, en face du Wat Mahawan (วัดมหาวัน).
Stupas birmans
Dans l’enceinte du monastère, vous découvrez d’abord trois stupas, symbole premier de cette influence birmane.
Le Chedi principal est légèrement plus haut et large que ses deux voisins, mais les trois sont similaires.
Ils traduisent l’influence birmane d’abord par leur forme, rappelant la pagode Shwedagon, mais aussi par leurs ornements précédant la pointe finale dorée, elle-même chapeautée par une ombrelle nommée Hti en birman.
Ces trois structures reliquaires ne sont pas uniques à Chiang Mai car elles sont similaires à l’un des stupas de style birman les plus significatifs de Chiang Mai, celui d’un temple voisin, le Wat Saen Fang (วัดแสนฝาง).
Le Viharn quant à lui est de style Lanna moderne, semblable à d’autres aux environs.
De style birman
L’autel accueille trois bouddhas de couleur blanche, placés les uns à côtés des autres.
Si les deux aux extrémités sont de style thaï, celui au centre est du style de Mandalay, donc de Birmanie, ce qui se reconnait aisément à la large bande dorée qu’il arbore entre le front et sa proéminence crânienne.
Peintures murales
Outre ces trois statues, ce Viharn présente de belles peintures murales, en deux ensembles distincts.
Le premier groupe correspond aux peintures murales latérales, au dessus des fenêtres.
Sous formes de tableaux, c’est-à-dire séparées les unes des autres, elles illustrent quelques jatakas, c’est-à-dire les vies antérieures du Bouddha.
Le second groupe, à travers un style différent des précédentes, représente la vie quotidienne, ainsi que des scènes religieuses et des festivals animés.
Ces peintures se retrouvent entre chaque fenêtre.
Coordonnées GPS: N 18°47’18 E 98°59’45 »