Wat Sirindhorn Wararam วัดสิรินธรวราราม

Aux confins de la province d’Ubon Ratchathani, le Wat Sirindhorn Wararam est un monastère renommé grâce à l’inspiration architecturale de son Ubosot.

Sans portes ni fenêtres, l’édifice attire le regard par l’envergure de sa toiture, ainsi que par les bas-reliefs et ornements décorant la structure.

Wat Sirindhorn Wararam

L’intérieur est relativement simple, voire frugal, avec un unique bouddha installé sur l’autel.

Wat Phu Phrao

L’intérêt des lieux se poursuit à l’arrière de l’édifice. À l’image du Vat Xien Thong à Luang Prabang, un arbre est dessiné en bas-relief sur la façade, endroit privilégié pour une photo souvenir.

วัดสิรินธรวราราม

Wat Sirindhorn Wararam

Bon à savoir, beaucoup de clichés sur la toile présentent ce temple à la nuit tombée car ses contours s’illuminent grâce des ornements phosphorescents, alors que l’arbre se verdit (Arbre dit Kanlapa Phruek – ต้นกัลปพฤกษ์).

Panorama sur la région

Si le Wat Sirindhorn Wararam est devenu un lieu touristique grâce à cet Ubosot photogénique, son deuxième atout est son panorama.

Du côté ouest, la vue est en effet dégagée sur le réservoir portant le nom de la princesse Sirindhorn, à prononcer Sirinthon.

Vue sur le réservoir Sirindhorn

Dans la direction sud, on aperçoit tant bien que mal le poste de frontière de Chong Mek (ช่องเม็ก), tandis qu’à l’est et au sud-est, le paysage se compose de forêt en territoire laotien.

Chong Mek

Poste de frontière de Chong Mek

Vue sur le Laos

Aux origines

Autrefois nommé Wat Phu Phrao en référence à la colline sur laquelle il est positionné (Phu Phrao – ภูพร้าว), le Wat Sirindhorn Wararam est un lieu de culte fondé dans les années 50 par un maître de la méditation, Phra Ajahn Bun Mak Thitipanyo (พระอาจารย์บุญมาก ฐิติปัญโญ).

Son endroit préféré pour méditer était à l’ombre d’un arbre. Pour préserver sa mémoire et son influence spirituelle, le stupa surplombant la falaise lui est dédié.

Stupa dédié au moine fondateur du monastère

Ce bonze était originaire de Champasak, une ville au Laos mais qui fut autrefois contrôlé par les Siamois.

Ajahn Bun Mak suivait l’héritage de la tradition de la forêt instiguée par Luang Pu Sao (หลวงปู่เสาร์) et Luang Pu Man (หลวงปู่มั่น).

Du fait de ses origines, Ajahn Bun Mak fut sa vie durant un lien entre le peuple lao et thaï, entre le bouddhisme au Laos et en Thaïlande, ce qui est toujours l’optique du monastère et ce qui explique sans doute son architecture inédite, inspirée par les temples historiques de Luang Prabang.

Coordonnées GPS : N 15°08’57 E105°28’04

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