Wat Sila At Phu Phra วัดศิลาอาสน์ ภูพระ
Le Wat Sila At est un monastère en rase campagne, dans la province de Chaiyaphum.
À peu de choses près, il est positionné entre le Wat Sa Hong (วัดสระหงษ์) et le Wat Phra Phutthabat Phu Faet (วัดพระพุทธบาทภูแฝด).
Lieu de culte mystique, le Wat Sila At revêt une importance historique puis qu’il est classé au patrimoine national.
À l’image des deux temples précédemment évoqués, le complexe est situé sur une colline boisée jonchée de rochers. Dorénavant abrités sous un pavillon, certains de ces rocs ont été sculptés en demi-reliefs, dès le XIIIe ou XIVe siècle précise un panneau informatif.
La présence de ces statues historiques à donner son nom au lieu : Phu Phra (ภูพระ), ce que l’on peut traduire génériquement par colline des bouddhas.

Entrée du temple
Le bouddha le plus important occupe la face d’un rocher. Nommé Phra Chao Ong Tue (พระเจ้าองค์ตื้อ), il est considéré comme le plus sacré de tous.
Sa gestuelle présente une occurrence rare. Dans la position de la prise de la Terre à témoin, sa main gauche touche le sol plutôt que sa main droite.

Phra Chao Ong Tue (พระเจ้าองค์ตื้อ)
L’autre bloc à proximité présente quant à lui sept bouddhas.
Paysage rocailleux
Dans la continuité du pavillon, le temple s’étend au milieu de masses rocailleuses.
Même une Kuti (กุฏิ), c’est-à-dire l’habitation d’un moine, fait corps avec un rocher isolé.

Maisonnette d’un moine
Dans ce périmètre, des panneaux bilingues thaïlandais/anglais affichent des idiomes ou des phrases amusantes, tel « est ce que vous voulez manger une glace ? », ou la définition grammaticale d’une interjection.
En se faufilant dans ce décor inattendu, vous atteindrez un Naga recouvert de fleurs.
Il indique à son pied l’entrée d’une petite caverne, mais elle s’avère si étroite et sombre que je n’ai pas risqué y glisser le moindre orteil.
Coordonnées GPS : N 15°54’58 E102°3’37