Wat Phraya Suren วัดพระยาสุเรนทร์
Le Wat Phraya Suren est un temple populaire dans la partie nord de la capitale.
Situé à la jonction de plusieurs canaux, les lieux s’animent chaque week-end grâce à un marché, avec ces stands de nourriture et ses restaurants flottants, un lieu idéal pour découvrir le mode de vie décontracté des Thaïlandais le temps d’un repas.
Phraya Suren
Ce temple officiellement établi en 1888 doit son nom au dénommé Phraya Suren (พระยาสุเรนทร์), le descendant d’une famille de haut rang originaire du Sri Lanka. Phra Suren est décédé en 1909 à l’âge de 53 ans.
Ayant vécu à l’époque du roi Chulalongkorn (1853 – 1910), il occupait déjà des postes importants avant l’âge de vingt ans à en croire un panneau informatif. Pour son engagement et services rendus au royaume, il fut maintes fois honoré.
Selon le récit inscrit sur la plaque informative, Phraya Suren réalisa des tablettes votives alors qu’il était moine novice. Certaines furent données et d’autres abritées sous le stupa.
Bien plus tard, certaines ont été distribuées aux soldats pour les soutenir moralement au moment de la seconde guerre mondiale. Finalement, en 1969, plusieurs furent découvertes sous l’effigie du bouddha principal.
Ces tablettes votives sont appelées Somdej Bung Phraya Suren (สมเด็จบึงพระยาสุเรนทร์). Elles possèdent de nos jours une grande valeur spirituelle, et accessoirement financière.
Moine et Baby Buddha
Le monastère à proprement parler est original par sa disposition. Il y a d’abord cet immense Chedi (stupa) blanc à la circonférence de plusieurs dizaines de mètres à sa base.
Par son envergure, il est visible à plusieurs centaines de mètres à la ronde, bien avant l’entrée du monastère de ce quartier périurbain.
Près de la porte d’enceinte du complexe, un visage géant marque le commencent d’une représentation du moine Luang Pu Thuat (หลวงปู่ทวด).
Les travaux en étaient à leurs débuts à mon passage fin 2016. Ils devraient donc être maintenant terminés.
Proche de ce moine, de manière anachronique, un baby bouddha géant, c’est-à-dire une statue géante du Bouddha représenté enfant, se tient droit comme un i.
Blancheur de l’Ubosot
L’Ubosot isolé par un cloitre, de facture ancienne mais restauré, est sans décorations excessives.
Seuls les murs du cloître qui l’entourent possèdent de belles peintures d’environ cinq mètres sur deux.
Ces fresques colorées retracent autant l’histoire particulière de ce temple, et donc de Phraya Suren, que certains moments clés de la vie du Bouddha.
Coordonnées GPS: N 13°52’27 E100°41’11