Phrathat Kong Khao Noi พระธาตุก่องข้าวน้อย
Le Phrathat Kong Khao Noi est assurément le lieu le plus sacré de la province de Yasothon. Il est assidument fréquenté le week-end par des gens de la province et bien au-delà.
Comme souvent dans ce type de lieu connu, les abords accueillent un marché de produits locaux mettant en avant l’artisanat local, notamment le travail de l’osier.
Mais les visiteurs viennent avant tout en nombre pour contempler et prier devant le stupa. Il aurait été édifié au XIXe siècle, les panneaux informatifs restant peu explicites sur la datation.
Par sa forme et ses dimensions, il ressemble à un autre stupa renommé de la province, au Wat Ku Chan (วัดกู่จาน).
Néanmoins, le Phrathat Kong Khao Noi apparait plus fin dans ses ornements et sa structure, bien plus complexe que celle de son voisin.
L’un des panneaux informatifs énonce une légende étonnante associée à l’édification de ce monument reliquaire.
Un jeune fermier, frustré d’attendre son repas concocté par sa maman, la tua de rage quand il constata la taille de sa portion de riz.
Ayant pris conscience de son terrible geste, il entreprit alors la construction de ce stupa pour faire amende honorable, demander pardon et faire acte de mérite.
Pour plus de détails, je vous renvoie vers l’article du blog des grandes et petites histoires de la Thaïlande, en cliquant ici.
Lors d’une visite classique, souvent en famille pour rendre hommage à ses parents, il convient de faire une offrande.
Pour cela, on se procure un bouquet de fleurs jaunes afin de le déposer devant un pavillon qui accueille une statue du Bouddha. Enfin, on place les bougies sur leur socle côté nord de la structure.

Les visiteurs se recueillent d’abord devant un pavillon

À l’intérieur y siège une statue du Bouddha

Puis ils prient face à la face nord du stupa
Autour du monument central se trouvent par ailleurs d’autres stupas mineurs, mais surtout quelques Sema (เสมา), c’est-à-dire des stèles servant à délimiter une zone pour les rites cérémoniels.
D’après leur physionomie, ces stèles en grès pourraient bien être datées de la période de Dvâravatî, c’est à dire âgées d’environ un millénaire.
Coordonnées GPS: N 15°45’50 E104°12’26