Ku Ka Sing กู่กาสิงห์
Le Ku Ka Sing est le plus important vestige khmer dans la province de Roi Et.
Situé au cœur du village de Ban Ku Ka Sing (บ้านกู่กาสิงห์), ce temple khmer fait partie intégrante d’un monastère bouddhiste moderne, le Wat Burapha Ku Ka Sing (วัดบูรพากู่กาสิงห์).
D’après le panneau informatif du département des Beaux-arts, le Ku Ka Sing fut édifié au XIe ou XIIe siècle en tant que sanctuaire brahmanique dédié à Shiva.
Par son agencement et son époque de construction, ce sanctuaire rappelle le Ku Pueai Noi (กู่เปือยน้อย), dans la province voisine de Khon Kaen.
Bien qu’il soit partiellement effondré, des ouvertures, appelées gopuras, permettent de franchir le mur d’enceinte en latérite.
Le cœur du complexe est composé de tours-sanctuaires, des Prang (ปรางค์). Elles sont installées sur un soubassement commun en latérite.
Gopura côté est
Plateforme centrale et ses tours-sanctuaires
Comme le montre les photos, les tours sont dans un état très délabrées.
Cependant, quelques linteaux furent placés à leur emplacement originel. À l’image des plus beaux temples khmers, ils sont sculptés en reliefs, dans le style Baphuon. Ils font tout l’intérêt de ces vestiges.
L’un des plus marquants présente la divinité Indra chevauchant sa monture Airavata, l’éléphant à trois têtes. Airavata est plus connu sous le nom d’Erawan en Thaïlande.
Indra sur sa monture Airavata
Dans la partie centrale enfin, vous remarquerez au sol une sculpture en mauvais état.
Elle représente le taureau Nandin, le vâhana de Shiva, c’est-à-dire sa monture.
Vestiges du taureau Nandin
Village khmer
Le village de Ku Ka Sing dénombre deux autres vestiges khmers, à savoir le Ku Phonwit (กู่โพนวิท), au nord du village, ainsi que le Ku Phon Rakhang (กู่โพนระฆัง), un temple khmer bouddhiste du XIIIe.
Le village dispose aussi d’un musée exposant quelques antiquités et des sculptures découvertes dans les ruines (พิพิธภัณฑ์มรดกภูมิปัญญา).
Coordonnées GPS : N 15°34’35 E103°40’35
