Wat Tham Khao Prathun วัดถ้ำเขาประทุน
Le Wat Tham Khao Prathun est l’un des monastères les plus étonnants de Thaïlande.
Pour le découvrir, il faudra faire l’effort de vous rendre à plus d’une heure de Rayong ou Chonburi, dans une région excentrée où les nids de poules sur la route obligent à rouler lentement.
Sur place, vous arrivez dans un autre monde. Le Wat Tham Khao Prathun est en effet niché près d’un pic rocheux où la forêt tropicale règne en maitre. L’humidité se fait sentir contrairement aux terres cultivées aux alentours.
On aperçoit d’abord un bouddha géant près du parking. Il est dans la posture dite Paleilaï. Elle symbolise l’instant où le Bouddha reçoit des offrandes d’un singe et d’un éléphant après s’être isolé dans une forêt.
Près de ce bouddha sont dissimulées plusieurs grottes. La première possède des sanctuaires dès son entrée. Bien entretenue afin d’y pratiquer la méditation, elle dégage une atmosphère de pureté.
Elle se prolonge jusqu’à des failles laissant pénétrer la lumière, l’occasion de faire de jolies photos.
Sous le tunnel
Près du bouddha géant, une seconde faille permet d’emprunter un chemin sous terre, de toute évidence non naturel.
Lorsque la saison des pluies bat son plein, un bateau permet d’emprunter ce souterrain.
Sur une centaine de mètres, vous marchez dans ce tunnel rocailleux. Il débouche dans une cour clôturée par des parois rocheuses.
Cet espace naturel s’apparente à celui d’un temple non loin de là, le Wat Tham Wattana Mongkhon (วัดถ้ำวัฒนมงคล), mais en beaucoup plus grand.
Cette cour ressemble à un conte fantastique ou à un décor de cinéma. Il n’y a pas de bruit hormis le chant des oiseaux, le sol est aménagé, quelques arbres apportent de l’ombre et les parois rocheuses qui vous surplombent semblent vous intimer l’ordre de vous asseoir pour contempler la scène.
De là, d’autres petites grottes s’enfoncent dans la roche. La principale présente une réplique du célèbre bouddha de la province de Chachoengsao, Luang Po Sothon (หลวงพ่อโสธร).
Coordonnées GPS : N 13°7’25 E 101°35’50