Wat Aranyik Phitsanulok วัดอรัญญิก พิษณุโลก
Le Wat Aranyik est l’un des plus anciens temples de la ville de Phitsanulok, lui dont les origines remontent à l’ère Sukhothai.
A l’époque, le Wat Aranyik était un temple dit de la forêt, un lieu consacré à la méditation, d’où son isolement relatif.
Malgré tout, il est aujourd’hui en plein ville, proche d’autres temples historiques, dont le Wat Chedi Yot Thong (วัดเจดีย์ยอดทอง), le Wat Thammachak (วัดธรรมจักร), et le célèbre Wat Phra Si Mahathat (วัดพระศรีมหาธาตุ).
Les vestiges du Wat Aranyik se distinguent d’abord par leur configuration, une douve entourant la partie historique du monastère, isolant les principaux édifices religieux à la manière de certains temples khmers.
Sur place, il y a une donc une partie moderne mais surtout une partie historique, regroupant l’ancien Ubosot et le stupa emblématique.
Ce dernier aurait été édifié en 1904 du calendrier thaïlandais d’après un panneau informatif, soit en 1361, à l’époque où le monarque Lithai (ลิไทย) régnait sur ses contrées.
De base carré, la structure du Chedi s’élève rapidement vers le ciel pour prendre la forme d’une cloche, bien que la partie finale s’est depuis longtemps écroulée.
Une singularité de ce stupa est qu’il a été bâti à l’aide de briques et de pierres de latérite.
Un ajout récent semble également indiquer que la base accueillait à l’époque des sculptures d’éléphants, à la manière du stupa du Wat Chang Lom (วัดช้างล้อม) à Sukhothai, ou du Wat Chiang Man (วัดเชียงมั่น) à Chiang Mai.
Aux abords du stupa, au milieu des herbes, on distingue d’autres vestiges de moindres importances et l’Ubosot, dont il ne reste pour ainsi dire que la base de la structure et l’autel, sans doute reconstitué.
Comme pour préserver la spiritualité des lieux, des statues sont placées dans cette ancienne salle d’ordination, la plupart étant des effigies modernes ou d’apparences anciennes.
Coordonnées GPS: N 16°49’34 E100°16’38