Wat Hin Mak Peng วัดหินหมากเป้ง

Près du Wat Pha Tak Suea (วัดผาตากเสื้อ) et son point de vue, le Wat Hin Mak Peng est un autre monastère important bordant le fleuve Mékong, dans la partie ouest de la province de Nong Khai.

Rochers sacrés

Le nom de ce lieu de culte tire ses origines de trois rochers sacrés (Hin Mak Peng – หินหมากเป้ง).

Selon la légende, chacun est associé à une capitale historique. Le premier est lié à Luang Prabang, le deuxième à Bangkok, et le troisième à Vientiane.

Situé près de l’Ubosot moderne, ces rochers ne sont pas visibles depuis la rive car ils fixent la limite du fleuve.

Pour les apercevoir, il faut se trouver sur une embarcation, ou bien se rendre dans le temple sur la rive opposée, au Laos. Depuis mon passage en 2017, il semble que le monastère est fait construire une plateforme s’avançant sur le fleuve, et permettant ainsi de voir ces fameux rochers.

Ubosot moderne

Wat Hin Mak Peng

Au-dessus des trois rochers

Autre temple sur la rive opposée, au Laos

Aux abords du fleuve, l’atmosphère est paisible, au milieu de la végétation luxuriante, un lieu idéal pour pratiquer la méditation.

Le point de vue est d’ailleurs remarquable sur le Mékong, plus vigoureux qu’ailleurs en raison d’un rétrécissement soudain.

Salle de méditation

วัดหินหมากเป้ง

Fleuve Mékong

Stupa-musée

Le Wat Hin Mak Peng fut un lieu de résidence pour Luang Pu Thet Thetrangsi (หลวงปู่เทสก์ เทสรังสี ; 1902-1994), un maître de l’approche méditative vipassana (วิปัสสนา), par ailleurs un disciple du vénérable Luang Pu Man (หลวงปู่มั่น).

À cinq cents mètres du fleuve, un Chedi au style élancé fut érigé en son honneur en 1997.

Wat Hin Mak Peng

Stupa-musée en l’honneur du moine Luang Pu That Thetrangsi

Cette structure est un Chedi-musée (Chedi Phiphitapan – เจดีย์พิพิธภัณฑ์), un type d’édifice se rencontrant surtout dans les temples du courant Thammayut Nikaya.

Leur objectif vise à préserver les reliques de moines illustres et mettre à l’honneur leurs enseignements et leur vie de renonçant.

Au Wat Hin Mak Peng, le Chedi-musée accueille une effigie de Luang Pu That Thetrangsi. Elle côtoie ses ouvrages et le peu d’effets personnels accumulés au cours de sa vie monastique.

Statue du moine

Wat Hin Mak Peng

Si le développement des stūpas-musée dans les dernières décennies vous intéresse, je ne peux que vous conseiller la lecture des travaux de Louis Gabaude, et plus particulièrement cet extrait d’un ouvrage collectif : Louis Gabaude, « A new phenomenon in Thai monasteries : The Stūpa-Museum », in The Buddhist monastery : A cross-cultural survey, Edited by Pierre Richard & François Lagirarde, Paris, Ecole française d’Extrême-Orient, 2003, p. 169-186.

Coordonnées GPS: N 17°58’59 E102°25’45

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