Wat Phrathat Chom Ping วัดพระธาตุจอมปิง

Le Wat Phrathat Chom Ping est établi aux abords de la rivière Wang, un cours d’eau traversant du nord au sud la province de Lampang.

Ce temple trace ses origines depuis le roi Tilokarat (พระเจ้าติโลกราช), un monarque du Royaume de Lanna au XVe siècle.

Témoignant de ce long passé, le monastère possède un musée exposant quelques antiquités, mais il était fermé le jour de ma visite.

Un portique légèrement surélevé délimite l’enceinte, d’une manière similaire quoique moins spectaculaire qu’au Wat Phrathat Lampang Luang (วัดพระธาตุลำปางหลวง), le temple emblématique de la région.

Passé la porte en bois sculptée en bas-relief, vous faîtes face au Viharn de style Lanna.

Selon un écriteau, il fut édifié en 1927 sous l’initiative du moine emblématique du nord de la Thaïlande, Khru Ba Siwichai (ครูบาศรีวิชัย).

Cet immense Viharn héberge un bouddha dont l’envergure est en adéquation avec les dimensions de l’édifice.

Wat Phrathat Chom Ping

วัดพระธาตุจอมปิง

Wat Phrathat Chom Ping

Peintures murales

Sur les murs latéraux, des peintures sur deux niveaux présentent deux styles dissemblables.

Celles du bas, sous forme de tableaux colorés, et celles du haut, plus artisanales, plus intéressantes, et à priori plus anciennes.

De manière amusante, ces deux types de peintures évoquent la même histoire, soit la vie du Bouddha.

Néanmoins, les peintures au niveau des fenêtres illustrent également quelques vies antérieures du Bouddha, alors que celles du haut présentent quelques notables dans une posture favorable.

Peintures sur deux niveaux

Wat Phrathat Chom Ping

Phrathat et camera obscura

Dans le prolongement du Viharn, le Phrathat, c’est-à-dire le stupa ayant donné son nom au temple, renferme des reliques du Bouddha depuis plusieurs siècles. Elles consacrent le monastère comme un lieu de pèlerinage important.

De style Lanna, la structure dorée fut restaurée en 1957. La pointe finale culmine à 34 mètres.

Wat Phrathat Chom Ping

Stupa sacré haut de 34 mètres

La renommée de ce monument reliquaire ne se cantonne pas à son attrait et sa sacralité, mais à un jeu de lumière.

Pour l’observer, il y a une technique précise que je vais vous révéler afin que vous ne passiez pas dix minutes à en comprendre le fonctionnement.

Au nord du stupa, vous remarquerez la présence discrète de l’Ubosot.

Ubosot

Une fois dans la salle, concentrez vous sur la première fenêtre sur votre gauche. Vous remarquez qu’elle possède un trou.

Prenez alors ce qui ressemble à un lit et placez-le au sol dans le sens de fenêtre. Puis déplacez ce qui s’apparente à un écran blanc sur roulette pour le positionner devant cette même fenêtre.

Après une respiration, fermez la porte de l’Ubosot afin d’être dans le noir complet.

Comme par magie, le Chedi se reflète alors sur l’écran blanc, en sens inverse, selon le phénomène de la camera obscura.

Trou dans la fenêtre

Stupa en réflexion sur l’écran blanc

La technique fonctionne aussi si vous retirez l’écran blanc, mais le Chedi se reflète de manière moins marquée.

D’après une dame sur place, le meilleur moment pour observer ce phénomène est vers 14 ou 15 heures, lorsque le soleil s’aligne avec le stupa et la fenêtre trouée.

Coordonnées GPS : N 18°5’46 E 99°20’27

Temples à découvrir

Commentaires

*

วัดศรีชุม ลำปางวัดพระธาตุลำปางหลวง