Wat Ram Poeng (Tapotaram) วัดร่ำเปิง (ตโปทาราม)
Au pied de la montagne Doi Suthep, dans un quartier paisible de Chiang Mai, le Wat Ram Poeng est un très beau temple de la Rose du Nord.
Ses origines remontent à la fin du XVe siècle. Une pierre retrouvée sur place indique le moment auspicieux où ce Wat vit le jour, à 8 heures 20 du matin, le troisième jour du septième mois lunaire de l’année 1492, soit l’année du rat.
En suivant l’historique précisée sur le site internet, sa construction est liée à une affaire de trahison et de meurtre à la cour du Royaume de Lanna.
Le roi Phaya Yot Chiang Mai (พญายอดเชียงราย) ayant vengé la mort de son père, il décida d’établir un monastère bouddhiste pour faire amende honorable, soit faire acte de mérite.
Toujours d’après l’historique du site internet, l’emplacement fut choisi car un moine indiqua ici la présence de reliques enfouies.
Découvertes grâce à l’éléphant du roi, il fut décidé d’ériger un stupa près du lieu de la trouvaille.1
Seul élément architectural attestant de l’ancienneté des lieux, ce stupa existe toujours, bien qu’il fût profondément restauré dans les dernières décennies, surtout sur sa partie supérieure.
Sa physionomie est originale. La structure circulaire est parsemée de niches occupées par des statuettes.
Centre de méditation
À notre époque, le Wat Ram Poeng est réputé pour la pratique méditative (ปฏิบัติธรรม) que des moines transmettent à leurs nombreux disciples.
Le monastère accueille volontiers les étrangers si vous souhaitez vous initier à l’approche méditative vipassanā.
Si vous souhaitez en savoir plus, il faut se référer à leur site internet : https://www.watrampoeng.com/vipassana-course
Architecture en teck
Question architecture, ce temple possède de la ressource, à commencer par le superbe Viharn.
À ses côtés est positionné l’Ubosot auquel on accède par une porte blanche l’isolant de l’extérieur.
Ouvert aux vents, sans murs latéraux, cet Ubosot en bois est bordé de chaque côté par deux galeries couvertes.
Dans un contraste apparent avec le bois, le bouddha principal est une statue en pierre en haut-relief.
Il effectue la dharmachakra-mudrā, soit le geste de la mise en marche de la roue de la loi.
Ultime édifice majeur du monastère, une vaste bibliothèque héberge les textes liturgiques du bouddhisme theravāda.
On les trouve dans leur langue originelle, le pali, mais également dans plusieurs langues occidentales, d’où les dimensions du bâtiment.
Coordonnées GPS: N 18°46’29 E 98°56’55
- Site internet du Wat: https://www.watrampoeng.com/history
