Wat Khrua Wan Worawihan วัดเครือวัลย์วรวิหาร
Voisin du temple de l’aube, le Wat Arun (วัดอรุณ), le Wat Khrua Wan Worawihan est un monastère sous patronage royal méconnu, donc peu visité.
Les deux édifices principaux, l’Ubosot et le Viharn, ressemblent à tant d’autres temples à Bangkok, avec leur robustesse, leur couleur blanche, leurs piliers massifs et leur ligne architecturale épurée.
Ils sont séparés par trois Chedi majestueux, dont deux à pointe dorées.
L’originalité et tout l’intérêt historique et artistique du complexe se concentre dans l’Ubosot.
Les murs sont en effet recouverts de cinq-cents peintures murales sous formes de tableaux, donc séparées les unes des autres.
Ces peintures illustrent 500 jatakas (!), c’est-à-dire les vies antérieures du Bouddha, le parcours de ses renaissances successives.
Ces illustrations du XIXe siècle sont l’un des trésors artistiques de la capitale.

Les peintures évoquent 500 vies antérieures du Bouddha
Le bouddha principal en métal est également atypique puisqu’il est en position debout.
S’il y a de nombreux bouddhas similaires à travers la Thaïlande, il est plus rare d’en rencontrer un de cette dimension. Surtout, il s’agit ici du bouddha principal, le Phra Prathan (พระประธาน) d’un Ubosot d’un temple royal.
Il s’agit d’ailleurs du seul à Bangkok et l’un des rares du royaume.
Pour admirer ces peintures et ce bouddha iconique, il faudra être matinal.
En effet, les portes sont généralement ouvertes lorsque les moines viennent réciter leur prière matinale, sur les coups de huit heures, et en fin d’après-midi.
Le Viharn est d’une dimension équivalente à l’Ubosot. En restauration lors de mon passage en septembre 2016, il est très rarement ouvert au public.
Coordonnées GPS : N 13°44’45 E100°29’8