Wat Tha Ka Rong วัดท่าการ้อง
Si Ayutthaya est une cité historique connue pour ses vestiges, ses briques rouges, ses stupas emblématiques et ses milliers de touristes déambulant au milieu, le Wat Tha Ka Rong en est le contraste parfait.
Ce temple offre en effet une autre image d’Ayutthaya et du bouddhisme thaïlandais. En ce sens, il faut le découvrir, qui plus est car les étrangers s’y font rares.
Entrée par le côté ouest, la visite débute par un hall présentant des statues de moines en résine.
Toutes sont des représentations de moines révérés, tels Luang Po Sot (หลวงพ่อสด ; 1884 – 1959), Luang Po Ngoen (หลวงพ่อเงิน ; 1810 – 1921), ou encore Luang Pu Suk (หลวงปู่ศุข ; 1847 – 1923).
La suite est délicate à décrire, aussi bien par les mots ou par la photographie, car le Wat Tha Ka Rong est un concentré de couleurs et de contrastes.
Plusieurs salles débordent en effet de statues, de masques, d’accessoires ou de figurines plus ou moins sérieuses ou mythologiques. Un exemple : le bouddha le plus étonnant a été réalisé à partir de boulons !
Vous l’aurez compris, le Wat Tha Ka Rong n’est pas un Wat ordinaire mais davantage un espace muséal, raison pour laquelle il est beaucoup plus fréquenté par les Thaïlandais que les vestiges non loin de là.
Outre ce déferlement de couleurs et de formes, le Wat Tha Ka Rong reste un temple historique.
Cette ancienneté s’observe par sa position géographique, proche des principaux vestiges, et via l’Ubosot, relativement simple par son architecture.
À l’intérieur y séjourne la statue la plus précieuse du Wat Tha Ka Rong : Luang Po Yim (หลวงพ่อยิ้ม), soit le bouddha souriant.
Depuis mon passage, la salle a été repeinte.
Près de là, une Sala en bois abrite une représentation du moine Somdej Toh, alias Luang Pu To (หลวงปู่โต).
Idéalement, il faut découvrir le Wat Tha Kha Rong le week-end car les berges du fleuve Chao Phraya accueillent un petit marché flottant, mais attendez vous à ne pas être seul.
Coordonnées GPS : N 14°21’30 E100°32’33