Wat Salaeng วัดสะแล่ง
Le Wat Salaeng est un temple historique au sud-ouest de la province de Phrae, dans le district de Long (อำเภอลอง).
Aussi connu sous le nom de Wat Pa Sukhan Thammaram (วัดป่าสุคันธรรมาราม), le Wat Salaeng est l’un des plus anciens temples de la région.
La légende fait remonter ses origines à la reine Chamathewi (พระนางจามเทวี), la fondatrice du royaume môn d’Haripunchai à Lamphun, au VIIe ou VIIIe siècle.
Le Wat Salaeng compte de nombreux bâtiments, presque tous dignes d’intérêts, aussi bien les édifices religieux que le quartier des moines.
Pour le présenter du mieux possible, il faut délimiter le Wat en quatre parties distinctes.
Première zone
Depuis la route et le mur d’enceinte marquant l’entrée du monastère, on aperçoit un bouddha en position de marche et un stupa.
À leur gauche lorsqu’on les regarde de face est positionné un Viharn moderne de style Lanna.
Légèrement excentré sur la droite, soit au nord-est de l’enceinte, il s’agit de l’Ubosot.
Il est suivi par un édifice semblable à un Montop nommé Ho Phra Kaeo.
Dans le prolongement, dans le pré, la statue isolée est une représentation de la fameuse reine Chamathewi.
À côté du bouddha marchant se trouve enfin une Sala où les moines reçoivent les donations et les visiteurs.
Deuxième zone
La deuxième partie est un espace sous les arbres, à priori anodin, mais qui mélange vestiges restaurés témoignant de l’ancienneté des lieux (le monastère fut longtemps abandonné), et édifices modernes avalés par la nature.
Cette petite jungle est située au sud-ouest, soit sur la gauche dès que vous pénétrez dans l’enceinte du monastère.
Vous y découvriez plusieurs statues entreposées au milieu de cette forêt humide, un Viharn à moitié détruit abritant quelques bouddhas, et un Chedi en brique se confondant avec les arbres.
Troisième zone
La troisième partie correspond au quartier des moines, légèrement en retrait au sud-ouest du complexe.
Ce périmètre est intéressant pour les maisonnettes atypiques des moines, et pour un musée à l’architecture grandiloquente mais fermé à mon passage.
Si vous trouvez porte ouverte, vous y découvrirez des antiquités de la région.
Par ailleurs, depuis le musée, un chemin même à une rivière et à une source d’eau chaude (บ่อน้ำพุร้อน).
Quatrième zone
Si vous visitez le Wat Salaeng, vous apercevrez nécessairement un énorme bouddha installé sur une colline.
En quelque sorte, il est positionné dans une extension du complexe.
Au milieu de la végétation, il s’agit d’un espace de plusieurs hectares situé à deux kilomètres environ au nord-ouest du monastère en tant que tel. Vous y découvrirez plusieurs Viharn et un Chedi reposant sur des pachydermes.
Par sa configuration (chemin en terre), mieux vaut s’aventurer dans cette portion à moto, à vélo ou à pied. Les différents édifices sont espacés les uns des autres.
Malgré le fait d’être en pleine nature et le sentiment d’être au bout du monde, vous ne serez cependant jamais loin des premières habitations.
Pour découvrir l’immense bouddha bicolore qui domine la plaine et ses rizières, rendez-vous précisément au point GPS indiqué plus bas.
Comme le montre cette longue présentation, le Wat Salaeng présente beaucoup d’aspects intéressants, aussi bien d’ordre architectural, historique que naturel. Il mérite à lui seul le détour dans la jolie vallée de Long.
Si vous passez dans les environs, ajoutez à votre programme une visite au Wat Phrathat Si Don Kham (วัดพระธาตุศรีดอนคำ) et son musée, un temple dans la localité de Long, ainsi qu’au Wat Phrathat Ai Soi (วัดพระธาตุไฮสร้อย) et son arbre gigantesque, à quelques kilomètres au sud.
Coordonnées GPS : N 18°5’38 E 99°49’54
Coordonnées GPS bouddha géant : N 18°6’5″, E 99°49’32