Wat Burapharam วัดบูรพาราม
Au centre-ville, le Wat Burapharam est le temple à ne pas manquer si vous veniez à vous aventurer dans la ville de Surin.
Ses origines remontent à plus de deux siècles, entre la fin de l’ère Ayutthaya et le début de l’ère Rattanakosin, soit au dénouement du XVIIIe siècle. Ce monastère s’est depuis largement développé, accédant même au rang des temples sous patronage royal en 1977.
L’Ubosot et ses peintures
Dès la porte d’enceinte franchie, vous apercevez l’Ubosot moderne, en photo en haut de cette page, avec ses imposantes dimensions et son architecture classique de la deuxième moitié du XXe siècle.
L’édifice abrite de belles fresques retraçant, sur les parties supérieures, la vie de Siddhartha Gautama, c’est à dire le Bouddha historique.
L’histoire est comptée de manière chronologique à travers des tableaux, une trentaine au total, dans des décors qui rappellent l’Inde, chacun évoquant un moment important de sa vie, par exemple sa naissance, son Éveil sous l’arbre de la Bodhi, ou encore son parinirvana, c’est-à-dire son décès, l’instant où tout cesse.
Les parties inférieures des murs, au niveau des fenêtres, illustrent quant à elles le Vessantara Jataka, c’est-à-dire la vie antérieure du Bouddha.
De la même manière, différents tableaux représentent une étape clé de son parcours de vie, dont le moment où il abandonna ses enfants pour mieux les retrouver à la fin de l’histoire.
Largement surélevé, le bouddha principal s’avère être une réplique en version réduite du célèbre bouddha de Phitsanulok, Phra Phuttha Chinnarat (พระพุทธชินราช).
Le Viharn en l’honneur du moine renommé
Jouxtant l’Ubosot, un Viharn à l’architecture audacieuse fait office de musée (พิพิธภัณฑ์กัมมัฏฐาน-อัฐิธาตุ วัดบูรพาราม).
Il abrite une représentation dorée, ainsi qu’une autre en résine, de Luang Pu Dun (หลวงปู่ดูลย์), le bonze le plus connu de la province de Surin dont l’influence se retrouve aussi au Phanom Sawai Forest Park, au sud de la ville.
Les peintures de cette salle représentent des moines révérés, le plus souvent pour leur maîtrise de la méditation et leur appartenance à la tradition de la forêt, la majorité étant originaires du nord-est de la Thaïlande, l’Isan.
Le bouddha sacré
Un second Viharn est à ne pas manquer au Wat Burapharam. Situé à l’arrière de l’Ubosot, cet édifice de forme cruciforme abrite le bouddha le plus sacré du temple, de la ville et même de toute la province de Surin.
Nommé Luang Po Phra Chi (หลวงพ่อพระชีว์), ses origines sont incertaines, mais tout laisse à penser d’après le panneau informatif qu’il aurait le même âge que le monastère, soit environ deux siècles.
Il se caractérise en premier lieu par ses mains épaisses et charnues, mais surtout par son visage arrondi affichant un sourire serein.
Coordonnées GPS: N 14°53’4 E103°29’35