Wat Chang Rob วัดช้างรอบ
Au sein du Parc historique de Kamphaeng Phet, à l’époque où cette cité rayonnait, le Wat Chang Rob possédait le plus beau Chedi de la région.
Construit entre le XIVe et le XVIe siècle, il n’a pas résisté aux siècles passés, la majeure partie s’étant écroulée. Il présente malgré tout un intérêt architectural majeur par ses dimensions et ses influences venues de Sukhothaï.
Sur le contour de sa base, un total de 68 éléphants en haut-relief font figure de protecteur.
Bien qu’ils soient dans un état précaire, on distingue toujours que ces pachydermes érigés en pierre de latérite sont habillés de costumes d’apparats, signifiant leur rôle éminent et par-là même l’importance de ce lieu de culte.
Par leur envergure, l’utilisation de la latérite ainsi que leurs habits, ces trois aspects présentent une différence notable avec les éléphants qui entourent deux Chedi similaires, respectivement à Sukhothaï et Si Satchanalaï.
Bon à savoir, un autre stupa historique à Kamphaeng Phet est entouré d’éléphants imposants, au Wat Nak Watchara Sophon (วัดนาควัชรโสภณ).
Ce stupa possédant par ailleurs quatre escaliers autour de sa base carré, il est possible de les gravir pour accéder à une plateforme marquant le début de la forme arrondi du monument.
À certains endroits, des ornements et bas-reliefs en stuc sont toujours visibles. Néanmoins, les parties les mieux conservées soient dorénavant entreposées au Musée national de Kamphaeng Phet.
Le Viharn du Wat Chang Rob a été édifié en latérite.
Devant son entrée, le trou béant correspond à un ancien bassin pour stocker l’eau, mais aussi à une carrière pour l’extraction des pierres de latérite, un matériau de construction associé, plus qu’ailleurs, aux temples de Kamphaeng Phet.
L’Ubosot originel du Wat Chang Rob est légèrement en retrait du Viharn et du Chedi.
De taille modeste, il se reconnait aux pierres sacrées qui l’entourent, les fameuses Bai Sema (ใบเสมา).
Coordonnées GPS: N 16°30’11, E 99°30’36