Wat Tham Pha Daen วัดถ้ําผาแด่น
À une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale provinciale Sakon Nakhon, au cœur de la forêt, le Wat Tham Pha Daen est le deuxième temple le plus populaire de la province, après le Wat Phrathat Choeng Chum Worawihan (วัดพระธาตุเชิงชุมวรวิหาร).
Pour accéder à ce monastère assidument fréquenté, surtout le week-end, vous devrez sans doute vous garer en bas de la montée puis embarquer à bord d’une navette qui vous conduira jusqu’à l’entrée du monastère.
Au milieu des rochers
Si le Wat Tham Pha Daen est célèbre, il le doit à ses immenses rochers qui peuplent les lieux.
Ce n’est d’ailleurs pas de simples rochers car ils sont sculptés, en bas-reliefs mais aussi en hauts-reliefs.
Depuis l’entrée, la première Sala sur votre gauche abrite l’un de ces rochers sculptés.
Sur toute sa longueur, les huit sculptures en hauts-reliefs s’avèrent être chacune des postures du Bouddha associées à un jour de la semaine, soit huit au total car la journée du mercredi est coupée en deux.
À la sortie du pavillon, vous reconnaitrez peut-être Luang Pu Thuat (หลวงปู่ทวด), un bonze révéré du XVIIe siècle, entouré d’animaux pour l’occasion. L’air de rien, il s’agit d’une sculpture impressionnante, taillée à même la pierre.
Quelques dizaines de mètres plus loin se trouve une autre Sala. Elle est plus impressionnante que la précédente car tous les piliers qui soutiennent la structure sont d’énormes troncs d’arbres irréguliers.
Ce pavillon n’était pas encore achevée en octobre 2017 mais le curieux bouddha des lieux était déjà installé.
Juste à côté, une plateforme permet d’admirer la vue sur la région et ses rizières, mais aussi, au loin, la ville de Sakon Nakhon et son lac.
Près de cette plateforme, vous ne l’aurez pas loupé, vous trouvez le plus célèbre rocher du complexe, pourvu d’un Chedi doré sur son sommet.
Toujours sculpté en relief, sur sa face exposée au sud se trouve un long bouddha allongé, en photo en haut de cette page.
Puisque tout est immense au Wat That Pha Daen, de l’autre côté du rocher se trouve une empreinte du Bouddha, la plus grande que j’ai rencontré en Thaïlande.
Pour attirer la chance, les visiteurs jettent des pièces dans les bols placés dans le creux dessinant les pieds.
Seconde empreinte sur la montagne
Pour les curieux, le Wat Tham Pha Daen accueille une seconde empreinte du Bouddha, à vrai dire la plus sacrée des deux, au sommet de la montagne.
Pour l’atteindre, il faudra d’abord gravir un escalier qui jouxte la deuxième Sala évoquée plus haut, au sud de la plateforme et son point de vue.
Après l’escalier, la visite prend une tournure aventurière puisqu’il faudra une dizaine de minutes pour arriver au sommet. Vous êtes ainsi rapidement en pleine nature, sur un chemin en terre, donc boueux s’il a plu dans la journée.
Cette partie dans la forêt est paisible mais les cinquante derniers mètres sont impressionnants, le passage se rétrécissant à mesure que vous traversez une faille dans la roche.
Arrivé au sommet, l’empreinte sacrée se trouve là, directement au sol.
Cet emplacement offre un point de vue partiellement dégagé sur la région.
Coordonnées GPS: N 17°1’51 E104°4’24