Wat Buppharam Trat วัดบุปผาราม ตราด

Le Wat Buppharam est à la fois un temple historique de la province de Trat et assurément le plus beau.

Fondé lors de la période Ayutthaya, lors du règne de Prasat Thong (สมเด็จพระเจ้าปราสาททอง) en 1648, son ancienneté s’observe par exemple dans les pierres en latérite qui font office de soubassement pour l’Ubosot et les différents Viharn.

Rénové sous Rama V, soit il y a un peu plus d’un siècle, plusieurs salles de cet ensemble de bâtiments sont à ne pas manquer, à commencer par l’Ubosot.

Wat Buppharam Trat

Ubosot sur le soubassement en latérite

Cet Ubosot apparaît somme toute classique de l’extérieur.

L’intérieur réserve quant à lui de belles surprises, avec sa pénombre, ses murs qui penchent, mais surtout ses peintures murales réalisées par des artisans locaux ayant mélangés influences thaïs et chinoises, de manière un peu désordonnée.

Par leur ancienneté relative et l’originalité de leur style, ces fresques offrent un charme au lieu incontestable et une singularité bienvenue.

Le bouddha principal trône quant à lui fièrement au sommet de l’autel, frôlant le plafond constitué de planches en bois, elles aussi soigneusement décorées.

Wat Buppaharam Trat

Wat Buppharam Trat

Motifs peints sur un mur latéral

Peinture bouddha

Peinture du Bouddha et ses personnages d’influences chinoises

Peinture dragon

Succession de pavillons

A côté de cette salle d’ordination, on trouve plusieurs Viharn, à commencer par celui abritant le bouddha couché, long de quelques mètres mais englobant toute la pièce.

Et quel Viharn ! Absolument superbe, cette salle doit autant son attrait au bouddha allongé et ses couleurs discontinues qu’à ses peintures murales défrechies.

Disparaissant lentement sous le poids de l’humidité et des décennies passées, elles suivent un style similaire que celles de l’Ubosot, où les quatre murs et le plafond sont peints.

วัดบุปผาราม ตราด

Peinture plafond

Peintures au plafond

Ce monastère est loin de se limiter à ces deux bâtiments car, en compagnie de quelques stupas blancs mineurs, le parterre accueille d’autres Viharn et un Montop (มณฑป).

Ce dernier, datant de l’année 1899, est le plus souvent fermé. Il héberge un bouddha du nom de Luang Po To (หลวงพ่อ​โต).

Proche l’un de l’autre, deux Viharn renferment chacun une empreinte du Bouddha.

Dans celui entrouvert, abritant l’empreinte contenant quatre empreintes, appelée Phra Phutthabat Si Roi (พระพุทธบาทสี่รอย), les murs présentent le même style artistique que dans le Viharn du bouddha allongé.

Wat Buppharam Trat

Quelques stupas et Viharn

Wat Buppharam Trat

Empreinte à quatre empreintes

Un ultime Viharn, lui aussi de taille modeste, se distingue car c’est le seul construit en bois.

Ancien Ubosot des lieux, il daterait selon le panneau informatif du département des Beaux-arts de la fin du XVIIIe siècle.

Généralement fermé, il abrite comme effigie principale une statue datant de la même période.

Wat Buppharam Trat

Viharn en bois, ancien Ubosot

Grâce à sa riche et longue histoire, le Wat Buppharam possède un musée, a priori ouvert le week-end, qui expose différentes statues, reliques, et objets découverts sur le site depuis ses origines il y a près de quatre siècles.

Coordonnées GPS: N 12°14’59 E 102°29’42

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